Monster of the Week – Épisode 5 : Vacances en Mésopotamie

Comme vous avez de grandes dents !
Vacances en Mésopotamie

 

Nous avons vu la dernière fois les étapes de créations de notre Monstre de la Semaine. Si vous avez raté l’épisode, sachez qu’il est disponible, ainsi que les autres épisodes de la série, en lecture à la demande sur notre site (clic).

 

Tout le monde est à la même page, bien ! Passons aux travaux pratiques :

 

Le grand magasin

 

Les parties de Monster of the Week sont rapides, il n’est pas donc pas nécessaire (sauf si vous y tenez vraiment) de passer beaucoup de temps sur le développement de votre scénario. Tous les raccourcis sont bons à prendre ! Le raccourci pour créer votre monstre, c’est tout simplement un peu de culture G. Mettez à profit ces heures passées à regarder les séries fantastiques, lire des bouquins de SF ou d’horreur, voire le temps passé à somnoler devant votre ordinateur, surtout les soirs où les clics se sont succédé jusqu’à ce que vous tombiez sur « 5 créatures dont on vous cache l’existence ! ». Vous ne l’avez jamais fait ? Tapez « cryptide » dans Google et  go !

 

Inspirer, expirer…

 

En plus de tous ces bagages, laissez-vous guider par votre cerveau. Par exemple : imaginez que vous êtes en train de flâner dans l’aile Mésopotamienne du Louvre. Regardez chaque pièce en vous demandant si, au-delà de l’histoire « connue » elle n’a pas un secret caché que vous pourriez utiliser dans un scénario. C’est à ce moment que vous vous demandez : « Est-ce que les habitants de l’ancienne Mésopotamie croyaient aux fantômes ? ». Un passage rapide par internet et  vous avez les bases pour un « sympathique » Monstre de la Semaine.*

 

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Inspirez vous des classiques du cinéma et des séries télés…

 

La noirceur approche…

 

Pour les anciens habitants de Mésopotamie, il était important de faire des offrandes régulières aux morts. Sinon l’infortune et la maladie tombaient sur celui qui ne respectait pas ses anciens.

 

Tant que leurs descendants prennent soin d’elles, les âmes vivent en paix dans l’après-vie. On les appelle Gidim (ce qui peut se traduire par « la noirceur qui s’approche » ou « le démon des maladies », plutôt cool non ?). L’après-vie est dirigée par la déesse Ereshkigal et son époux Nergal. Les fantômes qui s’en prennent aux vivants ont parfois affaire à Shamash, le dieu du soleil qui les punit. Les fantômes pouvaient s’en prendre aux vivants en les accablant de maladie. Des offrandes, des remèdes, des rites et des amulettes pouvaient être utilisés pour sauver la victime.

 

Tout ceci vient de Wikipedia, à part si l’un des joueurs est un spécialiste, ne vous inquiétez pas trop de la fiabilité de vos sources. L’important est d’avoir un portrait « cinématographique» du monstre qui parlera à l’imaginaire de vos joueurs, pas un cours d’histoire.
Voilà une bonne base, passons à la technique !

 

Le démon des maladies

 

Il faut d’abord lui attribuer un look. L’imagerie Mésopotamienne est pleine de personnages ailés et de grandes barbes, utilisons-les. Le fantôme ressemblera à un génie décharné, ses jambes disparaissent dans un tourbillon de cendres et sa grande barbe est un chapelet de milliers d’asticots. Il se déplace en battant ses quatre ailes aux plumes noires dont une ou deux tombent à chaque battement (on trouvera quelques unes d’entre elles auprès de ses victimes).

 

L’étape suivante : penser à sa motivation. Un tel monstre peut, par exemple, être un Tortionnaire dont le seul but est d’apporter la souffrance, mais il sera probablement plus intéressant de le traiter comme un Exécuteur, qui cherche à punir les coupables. Ce pauvre fantôme n’a plus de descendants pour honorer sa mémoire depuis des milliers d’années et il en veut à tout le monde, mais pour une bonne raison. Cela donne un levier pour vos joueurs : l’apaisement de ses tourments.

 

On lui donnera les pouvoirs classiques d’un fantôme et quelques limitations. Il est immatériel, traverse les murs et ne peut être affecté que par les attaques ayant le mot clé « magique », il peut être invisible tant qu’il ne porte pas d’attaque, il est lié aux pièces qui ont été trouvées dans sa tombe et ne peut pas sortir du bâtiment où elles sont entreposées. Son attaque principale est un toucher débilitant qui rend violemment malade la victime (dégâts 3, maladie).

 

Cela nous donne aussi l’accroche : l’aventure commencera par un article de journal décrivant plusieurs victimes trouvées recouvertes de pustules et de tumeurs, comme tuées dans la nuit par un cancer ravageur, alors qu’elles étaient en bonne santé le jour précédent…
Vu qu’il n’est affecté que par la magie, on lui attribuera le minimum de points de vie (7, comme les chasseurs) et aucune armure supplémentaire ne semble nécessaire. Passons aux faiblesses !

 

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… ou fouillez la bibliothèque du coin pour des idées !

 

Je me sens en pleine forme ce matin (famous last words)

 

Nous l’avons déjà limité dans ses mouvements au bâtiment où se trouvent les restes de sa tombe. Cela peut être utilisé par les chasseurs pour le déplacer dans un lieu ou il fera moins de mal qu’un musée par exemple.

 

Shamash, le dieu du soleil, punissait les fantômes qui s’en prenaient aux vivants. Il prendra donc soin d’éviter la lumière directe du soleil (1 dégâts par minute, calciné) et les objets liés à Shamash comptent comme magique pour lui infliger des dégâts (une lance ou une amulette pourront venir aider les groupes de joueurs les plus bourrins).

 

Même l’après-vie à une fin

 

Comment en terminer avec ce monstre ? On peut imaginer deux possibilités intéressantes :

 

–    L’apaisement. Les chasseurs devront retrouver le rituel d’offrande et offrir au défunt les ressources qui lui manquent dans l’après-vie. On peut y mêler les PNJ en ajoutant parmi eux un descendant direct du fantôme qu’il faudra protéger et convaincre d’accomplir le rituel (un archéologue iranien par exemple).

 

–    La condamnation. Il s’agira ici de repousser le fantôme et de lui fermer les portes de l’au-delà. Cette option s’ouvrira aux chasseurs qui enquêtent sur la mythologie Mésopotamienne et qui découvriront des objets dédiés à Ereshkigal et Nergal et un rituel les appelant à l’aide.

 

C’est finit ! Comme vous le voyez, créez votre monstre et votre scénario est presque déjà écrit. Vous trouverez dans le livre de base un autre exemple : la création détaillé de l’Olgoï-Khorkhoï (si vous n’en avez jamais entendu parler, foncez vous renseigner !).

 

La prochaine fois, nous tournerons la caméra vers les héros de l’histoire avec le premier épisode d’une revue détaillant les différents types de chasseur proposés par Michael Sands.

 

*cet exemple n’est absolument pas inspiré par une histoire vraie

 

 

Monster of the Week – Episode 4 : Comme vous avez de grandes dents !

Comme vous avez de grandes dents !
Comme vous avez de grandes dents !

 

Lorsqu’on appelle un jeu « Monster of the Week », on se doute que Monster est le mot le plus important du titre. Voyons voir un peu de quel bois celui-ci se chauffe.

 

Monster of the Scénario

 

L’univers de Monster of the Week s’inspire des séries désormais classiques dans le style de Buffy, Supernatural, X-Files, le plus souvent c’est l’idée même du monstre qui va nourrir votre scénario et non l’inverse. Il est donc important de prendre un peu de temps pour lui donner de l’épaisseur et avoir une bonne base pour l’épisode qui le mettra en avant. On n’oublie jamais un épisode avec un bon monstre !

 

Un cuisinier n’est jamais aussi bon que ses ingrédients

 

Comme pour les autres éléments de Monster of the Week, vous allez constituer votre monstre en répondant à une série de questions et en sélectionnant certains éléments dans une liste. Comme toujours, libre à vous de vous laisser guider, de vous en inspirer, ou de partir en live et de faire ce que vous voulez.

 

Sur le papier un monstre est un nom, une description, une motivation propre à sa catégorie, des pouvoirs surnaturels, des attaques et des résistances, combien de dégâts il peut encaisser, des faiblesses, et en option des Manoeuvres personnalisées.

 

Pas besoin d’épiloguer sur le nom et la description, mais n’oubliez pas qu’un bon nom (mémorable) et une bonne description (contenant un ou deux détails qui feront frissonner vos chasseurs) sont importants.

 

…de vraiment grandes dents !

 

Petit manuel de cryptopsychologie à l’usage des honnêtes gardiens

 

Un monstre n’est pas qu’un morceau de carton-pâte que des techniciens hors champs agitent devant des acteurs. Un bon monstre a une personnalité, un but et des méthodes. Afin que vous n’oubliiez pas ce détail clé, Michael Sands vous propose une douzaine de types de monstre pour vous guider dans vos premières aventures. On citera par exemple la classique Bête, qui apporte la destruction dans sa route, l’Exécuteur, qui tue les coupables (enfin… selon son interprétation) ou le glauquissime Parasite, qui cherche à infester, dévorer, et parfois… contrôler *brrr*.

 

Des pouvoirs au-delà de 9000 !

 

Définissez ensuite la liste de ses pouvoirs. Pensez à ce qu’il peut faire de cool et d’utile. Est-ce qu’il peut voler, traverser les murs, devenir invisible, etc. Pensez aux avantages que cela lui donne et surtout aux éventuelles restrictions qui peuvent en freiner l’utilisation. Ces limitations seront autant d’éléments que les chasseurs devront détecter pour arriver à en venir à bout. Si un pouvoir est particulièrement important, complexe, il nécessitera probablement de créer ses propre Manoeuvres.

 

Une masse grouillante de griffes et de crocs

 

Les monstres ont tous un peu tendance à attaquer les gens et surtout les Chasseurs. Il est donc utile de noter comment il attaque et quels sont les effets de ses attaques.

Monster of the Week utilise le même système pour décrire les armes des Chasseurs et des Monstres.

 

Chaque attaque est définie ainsi :

–    Un nom indiquant la source des dégâts, 38 Spécial, Coup de griffes, Prise du Dragon, etc.

–    Une valeur de dégâts, pas de dés ici, cette valeur sera retranchée directement des points de vie de la cible (la Manoeuvre utilisée pour l’attaque modifiera parfois cette valeur).

–    Une portée, pas de chiffre ici on parlera plutôt de portée courte, longue, et on précisera si elle peut affecter une zone ou pas.

–    On saupoudre ensuite de quelques adjectifs qui viendront aider le Gardien à décrire l’attaque et en gérer les conséquences.

 

Par exemple, si vous décidez de réveiller un dragon, vous lui donnerez probablement :

 

– Souffle du Dragon (3 dégâts, longue, zone, bruyant, souffre, inflammable)

– Morsure (4 dégâts, très courte, empalement, sanglant)

– Coup de griffes (2 dégâts, courte)

– Coup de queue (0 dégâts, moyenne, fait chuter)

 

Une attaque n’est pas obligée d’infliger des dégâts si elle génère des effets secondaires intéressants (faire chuter, aveugler, empoisonner, etc.).

 

Au passage définissez de combien de points de vie dispose le monstre (en général entre 7, comme les chasseurs, et 14) et s’il bénéficie d’une armure.

 

Quel type de dégâts pour la tronçonneuse ?

 

Ô vieillesse ennemie !

 

Les faiblesses du monstre sont l’élément le plus important. Tout comme les limitations des pouvoirs, ce sont des indices que les Chasseurs doivent repérer et utiliser pour venir à bout du monstre. Gardez les Chasseurs en éveil, et évitez que la rencontre avec la créature ne soit pour eux qu’un triste décompte de points de vie.

 

On peut séparer les faiblesses en trois catégories :

 

–    Quelque chose qui blesse le monstre (l’argent, le fer froid, les lieux consacrés, le sel, etc.)

–    Quelque chose qui l’affaiblit ou le repousse (la lumière du jour, l’eau courante, l’innocence, etc.)

–    Quelque chose qui le repousse définitivement (un rituel, un objet spécifique, la destruction de sa dépouille mortelle, etc.)

 

Réfléchissez bien au monstre que vous voulez créer et de comment vous voyez l’histoire se finir. Si vous vous inspirez d’une créature classique, inspirez vous des points faibles de la légende, et si vous empruntez un monstre issu de votre épisode préféré d’une série, regardez-le en détail et notez comment sont utilisées ses faiblesses. Que ce soit pour utiliser des références connues des joueurs qu’ils repéreront pendant l’aventure, ou prendre leurs attentes à contre-pieds.

 

La prochaine fois nous mettons la recette en pratique avec un petit exemple !

 

Pour les souscripteurs : Causa Mortis 3 est en route

Juste un petit message pour vous dire que le Causa Mortis n°3 des souscripteurs est prêt. Amis souscripteurs, vous connaissez maintenant la manoeuvre : attendez la fin de la semaine avant de vous inquiéter, checkez vos anti-spams et courriers indésirables…

et si vous avez un souci quelconque de téléchargement, une seule adresse : webmaster@raise-dead.com.

Voilà, vous savez tout.

Monster of the Week – Episode 3 : Blockbuster !

Blockbuster !
Blockbuster !

 

Vous avez vu la dernière fois de quoi sont faits les personnages de Monster of the Week. Un groupe hétéroclite de chasseurs, prêts à partir à l’aventure en quelques coups de crayons sur une feuille. Mais cette aventure justement, de quoi est-elle faite ?

 

Le petit manuel du scénariste

Monster of the Week conserve la même approche synthétique pour les scénarios que pour les personnages. Une histoire est définie par quelques éléments clefs, les mêmes à chaque fois, qu’il vous faudra décrire. Les parties de Monster of the Week sont faites pour être jouées en quelques heures, il serait dommage que le pauvre meneur passe plus de temps à faire son scénario qu’à le jouer.

 

In Media Res

Le premier élément à définir est l’Accroche. Ce sont les premiers mots que le meneur va prononcer au début du scénario. C’est le début de l’histoire et il décrit le plus souvent le « truc » qui va attirer l’attention des chasseurs. Une mort étrange, une disparation fantastique, un objet antique volé dans un musée, etc. Quelque chose s’est passé, quelque chose de pas tout à fait normal. C’est maintenant aux joueurs de prendre la main.

 

Le Fichier M

Une fois que le meneur tient son accroche, il est temps de définir les Menaces. Il existe quatre types de menaces et chacune devra être étoffée avant de se lancer dans l’aventure.

 

Le Monstre

C’est le grand méchant. Dans un jeu qui s’appelle Monster of the Week, c’est un peu évident. C’est l’élément qui prendra le plus de temps au meneur. Avant de le servir à vos chasseurs, il faudra définir à quoi il ressemble, quelles sont ses motivations, ses pouvoirs (ses « moves »), ses résistances et faiblesses ainsi que ses capacités spécifiques. Les Monstres méritent leur propre chapitre, on en discutera donc plus avant une prochaine fois.

Minions ? c'est vite dit.
Minions ? c’est vite dit.

 

Les Sbires. Ces Minions (moins jaunes, moins gentils)

Certains méchants sont de grands solitaires et font tout le boulot tout seul (on dit bien « LA » momie). D’autres, comme les Vampires, ou les Savants Fous Nazis (terme technique) aiment être bien entouré. Les Sbires peuvent être de simples aides ou des personnages presque aussi détaillés et puissants que le monstre lui-même. Pour vous faciliter la vie, Monster of the Week vous propose une dizaine de catégorie (de l’Assassin au Traitre en passant par Renfield, le gentil monsieur qui pousse les gens dans les griffes du Monstre). À vous de choisir s’ils sont présents, s’il n’y en a qu’un, plusieurs identiques façon meute, ou plusieurs individus différents – faites ce qui colle avec votre monstre.

 

L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement

Ok, maintenant on sait qui l’on chasse, mais où se déroule cette traque ? Si chaque épisode de série télé se concentre souvent sur un lieu en particulier, ce n’est pas par hasard. Un lieu c’est plus qu’un décor, c’est une ambiance, parfois une métaphore, quasiment un personnage à lui tout seul. Il est difficile de voir Psychose et d’oublier la silhouette du Bates Motel. Dans Monster of the Week, les lieux sont donc considérés comme des personnages à part entière. Ils ont leurs propres catégories, et vous pouvez aller jusqu’à leur donner un peu de vie en leur attribuant leurs propres manoeuvres. Pour un scénario il vous faudra penser à la région, où se terre le Monstre, où sera-t-il actif, où se trouvent les seconds rôles.

 

Casting de rêve

Nous avons parlé des héros et des méchants, il faut maintenant ajouter d’autres gens dans ce décor. Des victimes, des assistants, des emmerdeurs, bref : les figurants. Contrairement aux héros ils ne seront là que pour cette histoire (mais rien ne vous empêche d’en garder un qui a bien marché sous le coude pour en faire un régulier). Vous trouverez là aussi une liste de catégories pour vous filer un coup de main. A vous de peupler votre univers de shérifs, de journaliste, de chasseur rival, de voisine curieuse, etc.

 

L’horloge de l’apocalypse

Vous avez créé votre monstre, ses éventuels serviteurs, ses victimes, et les décors dans lesquels tout ce beau monde va évoluer. Mais quid du scénario ? Tout meneur qui a un jour créé un scénario, le genre bien léché et super détaillé, a vu son beau château de cartes s’effondrer une fois que les joueurs y ont déboulé comme des chiens dans un jeu de quilles. Pour éviter ça, Monster of the Week vous propose une autre méthode : le « Mystery Countdown ». Ce compte à rebours répond à la question suivante : que se passerait-il si les héros n’étaient pas là ? Quels seraient les actions du monstre, ses victimes, quel est son but final ? Cette horloge décrit en six étapes la catastrophe que les joueurs vont devoir stopper.

 

Et voilà !

Comme pour les joueurs lorsqu’ils créent leur personnage, le meneur crée son scénario en répondant à une série de questions. Qui, où, quand et comment ? Bien sûr, tous ces éléments s’articulent autour du monstre.
On reparle plus la prochaine fois…

 

Si ça peut saigner...
Si ça peut saigner…

Monster of the Week – Episode 2 : La nuit du chasseur

 

 

La nuit du chasseur…

 

Bon, dans Monster of the Week on joue des chasseurs. Ok, mais comment crée-t-on un chasseur et comment le joue-t-on  ? C’est simple : avec un Livret ! Le Livret est à la fois un manuel de création de personnage, une aide à la création du groupe de personnage et une fiche de personnage.

 

Au début d’une partie de Monster of the Week, discutez d’abord entre vous de l’ambiance et du style de scénario que vous souhaitez jouer ensemble. Si vous vous inspirez directement d’une série, le boulot est déjà plus ou moins fait. À vous de vous en inspirer pour répartir entre vous les rôles iconiques. Une élue, assistée par un expert british, une lanceuse de sort débrouillarde et un « ordinaire » ahuri, ça vous dit quelque chose ?

 

Si vous préférez sortir des sentiers battus, no problem : choisissez simplement le type de personnage qui vous va, la cohérence de groupe viendra en chemin. Tout est possible, un initié des arts anciens dont le kung-fu est meilleur que tous les kung-fu, check. Un fondu qui voit des plans partout, check. Un envoyé divin qui vient faire le ménage, check. Un loup-garou qui joue à la crosse, check !

 

Suivez le livret !

 

Le MJ vous tend à chacun une feuille de livret, à vos crayons ! Dans dix minutes (en gros) la partie peut commencer !

 

Étape 1 : le look.

 

Le Livret vous propose de choisir un mot dans trois listes différentes. La première détermine le sexe du personnage, la seconde une attitude et la troisième le style vestimentaire. À vous ensuite de compléter le portrait à votre sauce.

 

Étape 2 : les carac’.

 

Ici non plus, on ne va pas trop se prendre la tête  . Les chasseurs sont définis par cinq caractéristiques : Charme (le charme quoi), Cool (toujours détendu, même face à la réincarnation de Gozer ?), Futé (avez-vous l’esprit aiguisé ?), Coriace (la résistance aux dégâts physiques) et le Bizarre (la stat qui permettra, ou non, à votre perso de faire dans l’étrange).

 

Laissez tomber les jets de dés et les répartitions fastidieuses, Monster of the Week vous propose une demi-douzaine de répartitions correspondantes à votre archétype. Choisissez-en une et c’est parti pour la suite !

 

Étape 3 : les Manoeuvres.

 

Ce sont les « actions » de votre personnage, ils sont le cœur de votre chasseur. Chaque archétype possède sa propre liste de Manoeuvres adaptées à son style. L’inspiré peut se « téléporter » seul ou en groupe (croyez-en mon expérience, la téléportation n’est pas l’avenir du transport public, ho que non  !), le professionnel protégera efficacement les innocents, l’« Ordinaire » tombera sur des indices par hasard, etc.

 

Petit avantage du système : personne ne fait la même chose. Chaque archétype apporte sa sauce au groupe et garantit que chaque joueur aura son grain de sel à mettre dans l’histoire.

 

On était venu botter des culs et lire des manuscrits anciens…

 

Étape 4 : le reste.

 

Selon votre archétype vous aurez d’autres choses à choisir comme définir l’équipement du professionnel, l’arme de l’élu, la mission de l’inspiré, etc.

 

On n’avait pas parlé d’un groupe ?

 

On y revient dès que les Manoeuvres ont été choisies. On prend maintenant quelques minutes pour que chacun décrive son personnage (on évite ainsi le « vous êtes dans une taverne… »). Une fois que tout le monde se connait on passe à la section histoire du Livret.
La section histoire liste une série de raison de fréquenter d’autres personnages. Vous en choisirez une pour chaque autre personnage. Vous saurez ainsi pour quelles raisons vous êtes ensembles et aurez une idée de vos relations avant le début du scénario.

 

Comme pour les Manoeuvres cette liste est différente pour chaque livret. Peut-être que l’un des autres personnages vous aura fait découvrir les monstres, fait partie de votre famille, est votre conscience, celui vers qui vous vous tournez quand tout va mal, à moins que vous ne vous soyez toujours méfié de lui…

 

Ding, c’est prêt !

 

Voilà votre groupe paré pour l’aventure en quelques minutes. Ça tombe bien c’est à peine plus de temps qu’il n’en a fallut au MJ pour son scénario. Bon, soyons honnêtes, ça prend un peu plus de temps que ça mais ce sera le sujet d’un autre chapitre.

 

À la prochaine !

 

J’ai une super idée de perso, attends je t’explique…

Monster of the Week – Episode 1

 

Il y a des monstres dehors .

La plupart des gens ne croient pas en eux, pourtant ils sont réels. La plupart du temps , quand quelqu’un découvre que les monstres sont réels, c’est juste avant de mourir.

Mais certaines personnes sont assez informées , assez intelligentes, assez folles ou assez blessées, pour comprendre que les monstres sont parmi nous . Ils sont désormais en croisade pour tuer ces monstres.

Voilà qui vous êtes.

Il se pourrait que vous vous arrêtiez pour défendre votre ville natale de tout le mal qui s’y est réfugié.

Il se pourrait que vous preniez la route pour les traquer.

Il se pourrait que vous ayez des pouvoirs magiques.

Il se pourrait que votre nom apparaisse dans des prophéties datées de milliers d’années.

La seule chose dont vous soyez sûr, c’est que votre ancienne vie, entièrement sécurisée, ne reviendra jamais. 

 

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Monster of the Week est un Jeu de Rôle contemporain où les personnages incarnent des chasseurs de monstre.

Ecrit par Michaël Sands, un auteur Néo-Zélandais, Monster of the Week a été financé par crowdfunding sur Indiegogo, il y a de cela plus de 4 ans. C’est désormais la deuxième édition du jeu, publié aux états-unis chez Evil Hat Production que vous pouvez désormais vous procurer.

Chasseurs !

Vous êtes un chasseur de monstre. Oubliez Van Helsing… Pensez plutôt Buffy ou Mulder. En effet, Monster of the Week a pour but de vous emporter dans l’univers des séries américaines des années 90 et 2000, où chaque semaine les héros devaient combattre un monstre nouveau.

Les références sont claires : Buffy, X-files, plus récemment Supernatural, Fringue ou Dresden Files. Les archétypes que vous incarnez dans MotW ne cachent pas leur parenté : agent professionnel à la Olivia Dunham ou amateur de théorie du complot à la Mulder, expert à la Rupert Giles, Elu à la Buffy, Monstre repenti à la Angel… Tout y est dans la galerie des chasseurs de monstre.

On pourrait également ajouter à la liste le récent Stranger Things qui colle tout à fait avec Monster of the Week.

Monstres en série

Côté monstre, vous êtes en total liberté. Vous pouvez piocher dans tous les bestiaires classiques ou imaginaires. Des classique vampire ou loup-garou en passant par des vers venimeux géants de mongolie, le yéti ou des gorilles en exo-squelette. Il vous suffit ensuite de faire une sorte de fiche d’identité de votre monstre avec son type (qui va vous offrir sa motivation), ses pouvoirs et surtout sa faiblesse… indispensable pour pouvoir l’éliminer.

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Héros en équipe

Vos joueurs forment une team. Autour d’un concept (Organisation de chasseurs, branche secrète d’une agence gouvernementale, Ordre Occulte, famille en quête de vérité…), vous allez devoir réunir les archétypes qui forment votre groupe, développer les liens entre eux…

la seule règle à respecter : votre groupe ne peut comporter qu’un seul archétype de chaque sorte.

Scénario en cascade

Souvenez-vous, ces sympathiques séries obéissaient à des intrigues assez simples : des meurtres mystérieux, une enquête où le monstre apparaît… pour mieux disparaitre, la découverte du point faible du monstre. Et la scène finale qui voit nos héros défaire le grand méchant.

Ces histoire obéissent à un rythme, un compte à rebours en six étapes… Mais le temps passe… Retrouvons-nous bientôt pour un nouvel épisode.

 

 

enquête

des news: Novalis, un supplément INS/MV, l’appli, Bitume…

L’été est encore là et voici quelques nouvelles.

Juste un petit mot pour vous annoncer que désormais Raise Dead sera distribué en magasin par une nouvelle structure : Novalis. Oui l’archange revient pour distribuer INS/MV… Bon c’est surtout une petite boite créé par Asmodee pour les petits éditeurs et le JDR. Cela ressemble furieusement à l’Asmodée d’il y a 15 ans. Forcément ça donne envie de participer à l’aventure. En espérant que d’autres éditeurs de JDR viendront rejoindre Novalis. Bon, et puis avec Novalis à la place d’Asmodee, on reste dans la même crèmerie.

 

Novalis_logo

 

Et INS/MV justement : un supplément est en préparation. Il approfondit la Guerre des Réseaux à travers des exemples d’organisations Démoniaques et Angéliques, agissant à l’échelon internationale comme locale. De Londres à Paris, des hauteurs des gratte-ciels de luxe aux tréfonds de sombres souterrains… Des Anges et des Démons reprennent le combat. Ils reviennent pour se tailler un nouvel empire avec des zones d’influences inattendues ou des modus operandi sophistiqués, des leaders en concurrence, des solidarités surprenantes, des champs de bataille inconnus du grand public post-black-out… De quoi donner à vos joueurs de nouveaux éclairages, des grands méchants à affronter et des alliés à dénicher, des aventures et des pièges à cons. Et des inspis ! Et des nouvelles ! ça devrait sortir cet hiver. Et ça va s’appeler « Cantique de la maïeutique ».

 

 

 

INS_EXT

 

 

 

L’appli avance. En voici un petit état des lieux, avec « la preuve par l’image » (vous excuserez la qualité de la vidéo !).

L’appli est avant tout une feuille de personnage interactive. Elle se divise en deux partie : une partie Joueur (pour la création de personnage) et une partie Meneur (pour la validation des évolutions des personnages).

Vous commencez par choisir dans quelle partie vous souhaitez agir. Vous allez créer un personnage, vous choisissez Ange ou Démon. Bon on va dire Ange. Vous choisissez votre supérieur, vos avantages, votre défaut. La feuille de personnage (divisée en « Plage arrière »/ »Au volant ») apparait. Vous changez les caractéristiques à 4 (sans oublier le pouvoir de caractéristique) et à 2. Ajoutez vos noms, métier, armes… et les notes que vous voulez. Vous enregistrez et voilà. Vous pouvez aussi ajouter votre tête ou un visuel de votre choix, des cartes prouesses et lancer vos trois dés.

 

cliquez sur l’image pour voir la vidéo

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La partie meneur vous permet de gérer les personnages de vos joueurs. Vous allez devoir valider les changements apportés à leur feuille de personnage (signalé par un « check vert » pour accepter et une « croix rouge » pour refuser). L’augmentation de caractéristiques, des pouvoirs nouveaux, des cartes prouesses.. vous devez valider ou invalider la feuille de perso. Qui est ensuite retransmise au joueur. Bien évidemment, vous pouvez valider vos propres feuilles de persos… il suffit de vous inscrire comme étant le meneur du jeu.

 

Cliquez pour regarder

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Voilà, vous en savez un peu plus sur l’appli, qui sera disponible pour IOS et  Androïd. Il manque quelques corrections et fonctionnalités, mais nous sommes proches de la fin. Stay tuned.

Pour Bitume, comme pour l’appli, ça avance moins vite que prévu. Le coupable ? Les vacances. Ben oui, tous les gens qui travaillent pour Raise Dead ont décidé d’en prendre. En plein été ! Un scandale, je ne vous le fais pas dire. Les auteurs qui bossent sur le système, les dessinateurs, les maquettistes… Pfff. Où va le monde, madame michu… Bon, une petite illu pour patienter ? Elle est signée par Anne Rouvin pour un des persos pré-tirés du kit.

 

Raya

Monster of the Week : ça avance, ça avance aussi. Dès ce week-end, un petit article sur le sujet. Avant de devenir un rendez-vous régulier.

Voilà. Bonne rentrée !

Et un autre supplément gratuit sur la Guerre des Réseaux !

Et donc, c’était annoncé : voici un autre supplément gratuit en ligne. Il vous permet de plonger plus avant dans la guerre des réseaux. C’est un scénario suivi d’une petite aide de jeu/preview d’un autre supplément à venir d’ici la fin de l’année (en dur ce coup).

Vous pouvez le télécharger ici : Guerre des réseaux 2_LR

ou sur la page « téléchargements ».

Sur ce Raise Dead part en vacances (pas de réponses aux mails, ni aux commentaires). Rendez-vous en août pour de nouvelles aventures.

Voilà l’été…

News d’été, avant les grandes vacances 

Et nous sommes déjà le nez dans les valises pour nos repaires de repos annuels sous le soleil… ou pas. Sauf que nous, ben on bosse toujours. Le camping Raise Dead s’octroie une trêve de 15 jours en juillet, pour mieux préparer la rentrée. Et d’ailleurs nous allons vous offrir quelques petits amuse-gueules…

INS/MV en tongues 

  • Causa Mortis 2, dans vos boites mail cette semaine :

On tient le rythme sur la parution de la newsletter PDF trimestrielle pour les souscripteurs. Le deuxième numéro, contenant une aide de jeu et un scénario, commencera à être envoyer en début de semaine. Mettez à jour vos versions d’Adobe Reader !

l’appli prend du retard 

La réalisation de l’appli s’avère plus épineuse que prévu. Nous sommes en butte à des soucis techniques sur la partie réservée aux meneurs de jeu. Nous progressons pas à pas.

Vous aurez bientôt une petite vidéo sur le site pour vous montrer les avancées.

Un autre supplément gratuit à télécharger en juillet

Accessible à tous sur le site, un petit supplément qui fait suite à celui sur la guerre des réseaux, pourra être téléchargé courant juillet. Il contient une aide de jeu et un scénario… qui servent de « préquel » à un autre supplément en dur, à venir d’ici la fin de l’année.

Bitume, le kit de test en  maillot de bain.

  • On passe bientôt en maquette

Durant l’été nous allons mettre en maquette un kit de test des règles de Bitume. Il contiendra un résumé, des pré-tirés et un scénario. Ce sera téléchargeable sur le site.

Monster of the Week, des cartes postales pendant les vacances.

  • des articles pour vous faire découvrir de Jdr

Nous sommes en train de préparer une série d’articles sur Monster of the Week à paraitre sur le site. Restez branché si vous désirez en savoir plus sur ce jeu que nous traduisons.

En mai, fais ce qu’il te plait…

Un programme chargé pour les mois à venir. Commençons par INS/MV :

un Causa Mortis en approche pour fin juin, un supplément pdf à télécharger gratuitement consacré à la Guerre des réseaux, l’appli… y’a de quoi faire. On recausera des Faits Divins cet été.

 

causamortis

 

Mais nous avons également d’autres projets sur la planche. Bitume évidemment. On espère pouvoir vous offrir un petit kit de test pour cet été, avec un résumé de règles, un scénario et des pré-tirés. Si on n’arrive pas à le faire avant fin juin, ce sera proposé à la rentrée.

 

Bitume

 

Du coup la page Facebook de Raise Dead va changer de tête pour parler d’un peu autre chose que d’INS/MV ( qui a désormais sa propre page Facebook : https://www.facebook.com/InsMvGP/), de Bitume donc, mais aussi d’un autre jeu. Un jeu dont nous allons faire la traduction. Au départ, Raise Dead ne devait pas faire de traduction mais c’est le JDR pour lequel toute l’équipe de a craqué. Nous avons contacté l’auteur, puis l’éditeur italien qui détient les droits pour l’Europe… et finalement nous allons faire la traduction de Monster of the Week.

 

Monster_of_the_Week_Revised-1

 

Pour vous en parler en deux mots, disons que MotW vous propose d’incarner les personnages inspirés de séries américaines qui affrontaient chaque semaine un nouveau monstre : X-Files, Buffy contre les vampires, Supernatural, Fringe … 

 

Ce jeu de rôle de l’auteur Néo-zélandais Michael Sands, est « propulsé par le système Apocalypse ». On s’en reparle plus longuement sous peu. Si toutefois le pitch vous intéresse, allez faire un tour sur le site d’Evil Hat qui distribue le jeu aux US : http://www.evilhat.com/home/monster-of-the-week/ ou sur le site de la maison d’édition de l’auteur : http://genericgames.co.nz/motw/