Radja, un petit nouveau de plus dans nos illustrateurs

 

Raise Dead Editions, ce n’est pas que des vieilles barbes (bon y’en a aussi, hein, on va pas le cacher). Mais on a aussi des gens un peu plus jeunes. Comme Radja Saupermaniane qui rejoint notre équipe d’illustrateurs. Certains joueurs qui fréquentent un magasin parisien célèbre le connaissent déjà.

 

Pour les autres, une petite bio s’impose. Après des études universitaires (personne n’est parfait), Radja a mis les pieds dans le graphisme très tôt en fondant l’association Nekomix avec des amis. Un fanzine de BD qui a fait son petit bonhomme de chemin et qui est devenu incontournable, l’activité s’étendant aux ateliers d’écriture et de BD. Cela a duré quelques années et puis Radja a décidé de tout arrêter afin de fonder une famille (on vous l’avait dit, personne n’est parfait… et chez Raise Dead au niveau « rejetons » on fait concurrence à Shub-Niggurath). Un travail à plein temps donc. Mais l’envie était toujours là, grandissante et grondante (il a la mine qui le démange, alors il gratte un petit peu… Cela le soulage, mais ça ne dure qu’un temps) pour finalement reprendre les crayons il y a 3 ans.

 

Décidé à se ré-orienter professionnellement et à devenir un auteur à part entière, il cumule son travail, qu’il adore, de vendeur de jeux de société à celui d’illustrateur. Et c’est un illustrateur curieux, qui essaie tout, de l’illustration jeunesse au concept art en passant par l’illustration de jeux. Radja prend plaisir à multiplier les supports,fait régulièrement les salons afin de faire connaître son travail et trouver de nouveaux contacts. Et nous on adore ce qu’il fait. Alors bon, forcément à un moment, on devait se croiser.

 

son tumblr : http://artofradja.tumblr.com

Ce que contient cette nouvelle édition d’INS/MV

 

CROC lève une partie du voile sur ce que contient cette nouvelle édition. Petit jeu de questions-réponses avec l’auteur.

 

 

 

 

–          Alors, d’où te vient cette envie de nouvelle version d’INS/MV ? C’est quoi le pitch ?

 

Alors à la base l’idée était de se faire plaisir avec une version toute simple, avec un background plus réduit. Alors pourquoi réduit ? Parce que tout va plus vite maintenant et que les gens veulent désormais un plaisir plus immédiat. Donc faut moins lire et plus jouer. INS/MV n’est pas un jeu qui se regarde écrire, il est juste là pour vous faire jouer. L’autre idée c’était de tout casser sans rien casser.

 

–          Mais ça se matérialise comment ? Sur le système de jeu par exemple ?

 

Pour le système de jeu, j’ai opéré comme suit : virer tout ce qui me faisait chier et ne pas ouvrir un seul ancien bouquin. Tout faire de tête. Et comme je ne me souvenais de rien, ça a donné un truc bizarre. Le feeling de INS/MV est là mais un technicien n’y retrouvera pas ses petits. Vous pourrez jouer un personnage qui vous rappelle quelqu’un… Mais il n’aura pas les mêmes pouvoirs, c’est obligatoire puisque tout a changé. Faut dire aussi que je déteste les joueurs qui se trimballent avec les mêmes personnages pendant 10 ans. Le changement, c’est maintenant !

 

– Et niveau background ? T’as tout pété aussi ?

 

Je trouvais aussi le carcan des anciennes éditions avec la hiérarchie un peu gonflant à la longue. Alors oui, cela permettait que les parties ne partent pas en vrille mais ça me faisait chier. Alors tout a sauté. Et pour maintenir l’ordre, désormais, il y a le camp d’en face. Ca devrait suffire…

Pour le background j’ai tout zappé… Mais en fait non. Tout a disparu, terminé envolé mais tout existe encore. Donc les nouveaux joueurs n’ont rien besoin de savoir et les anciens peuvent apprendre le passé aux jeunes avec les scénarios, les PNJs anciens et autres joyeusetés.

 

– Mais, mais, mais… Comment ça « tout a disparu » ? Et les Archanges, les Princes-Démons, Le Grand Jeu ?

 

On va me dire : « il ne reste plus que 8 princes et 8 archanges ». Corollaire de ça : j’ai pu mon supérieur. Alors déjà : IL N’Y A PLUS DE SUPERIEUR. Une fois cela dit, j’ai gardé des « matrices » personnages qui ont vraiment du sens dans le monde détruit dans lequel les joueurs sont plongés. C’est un peu comme un film de zombie. Les survivants sont rares (les joueurs), il n’y a plus ni police, ni électricité, ni pompiers (plus de supérieurs, de QG, etc.) et les ennemis sont très nombreux et peu puissants (les humains) mais au final ce sont les autres survivants qui vont vous tuer (le camp d’en face). Dans ce cadre là, qui voudrait jouer un boulanger (Haagenti), un clown (Kobal) ou un bibliothécaire (Yves). Je grossis le trait mais c’est l’idée !

 

– Ok, mais on va faire quoi ?

 

Pour faire dans le sérieux aussi, il en faut, le jeu se recentre sur du franco-français-franchouillard. Parce que si on commence à bouger à l’international (comme dirait Tal), on ne se retrouve pas avec un combat contre les anges et les démons mais entre la purée muslim (on fait un trou, pour mettre du sang de mécréant dedans) contre le reste du monde. Et alors une décapitation ça va, mais à longueur de semaine ça me gonfle. Alors tant que les cons n’auront pas calmé le jeu, on se contentera de bourrer à Cabourg ou de braquer une banque à Arnac-La-Poste dans le limousin. Sans parler de se faire épiler à Villedieu les Poëles.

 

Le leitmotiv de cette édition c’est : on se fait pas chier, on joue c’est tout.

 

– Bon, mais cela va devenir un peu chaud pour ces nouveaux personnages lâchés dans la nature ? Heureusement, ils restent puissants… hein ?

 

Ah, il y a aussi une nouveauté, c’est le fait qu’un personnage puisse être sur la plage arrière (l’être surnaturel dirige bien évidemment son corps d’accueil mais il garde une forte propension à agir comme un humain) ou au volant (l’être divin reprend le contrôle et dispose de tous ses pouvoirs car il est situation de danger). Alors la première raison de cette nouvelle donnée c’est que pour moi, le plus vilain accessoire de décoration au monde (ever) c’est le petit chien en peluche qui tourne la tête quand on braque un peu fort. Pour dire je préfère porter un T-shirt de Black M. Mais sinon c’est aussi et surtout un tout nouveau moyen pour éviter que le moindre scénario se transformer en 5 minutes en combat entre Hulk et Iron Man à l’île o’crèpes de Guyancourt. Là, on divise vraiment les phases d’enquête des phases de baston et ça peut permettre au MJ de contenir les plus nerveux tout en laissant aux joueurs les plus fins de quoi se marrer un bon coup, un peu comme les armes dieux et le porteur dans Bloodlust…

 

–          Y’a aussi une histoire de cartes dans cette nouvelle édition ? C’est quoi ?

 

Alors les cartes ce sont l’équivalent des hauts faits de WoW ou des succès de la XBOX. En fait quand le joueur va réaliser des « trucs », bons ou mauvais, le MJ va lui donner une carte. Même si c’est un truc positif, c’est toujours un truc en marge de la trame principale du scénario (pour récompenser la réussite du scénario, il y a toujours les récompenses habituelles qui font progresser le personnage). Les cartes sont données au joueur et pas au personnage et sont utilisables n’importe quand, dans un scénario suivant. Des fois c’est un bonus, des fois c’est un malus (dans ce cas, c’est le MJ qui chope la carte). Bon là comme ça, vous êtes un peu dans le flou, c’est normal. Vous verrez dans vos parties !

Un auteur impliqué : un point sur les stretch goals

On ne peut pas dire que CROC soit un auteur « tiède ». Non content de donner le jour à une nouvelle version de son jeu, CROC s’investit corps et âme dans sa souscription. Et quand je dis « corps et âmes » ce n’est pas au sens figuré, mais bien  au sens propre. En effet, CROC a décidé de motiver ses fans en réalisant quelques actions d’éclat en guise de stretch goals.

 

 

 

Ainsi, la réalisation de paliers de la souscription permettra de débloquer des bonus, mais aussi d’avoir la joie de voir CROC faire des prouesses, qui seront filmées et mises sur le net. En voici la liste :

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– la moitié du premier palier : CROC mange une salade d’endives. Oui forcément dis comme ça, c’est pas trés spectaculaire… Mais l’endive est le légume que CROC déteste le plus au monde. Attendez-vous à des grognements et des grimaces.

– premier palier réalisé (le projet est financé) : CROC mange des insectes. Ouais, là, on commence à être un peu plus sérieux.

– deuxième palier (le premier bonus est débloqué) : CROC fait un ice-bucket challenge avec du chocolat au lait.

– troisième palier (le deuxième bonus est débloqué) : CROC se jette dans un truc dégueulasse en vélo. Le truc dégueulasse étant le lac de guyancourt… Les connaisseurs apprécieront. En prime, c’est une cascade.
Si d’aventure on dépassait le troisième palier, n’ayez pas d’inquiétude : CROC trouvera bien une autre action spectaculaire pour motiver les gens à franchir un palier supplémentaire.

 

Mais c’est pas fini comme on dit en téléphonie.
Parmi les packs de la souscription à INS/MV,  vous pourrez, en prime du jeu, vous offrir un CROC. Je parle du vrai CROC en chair et en barbe. Un CROC thématisé.

Ainsi, vous pourrez souscrire à un pack où CROC vient chez vous vous livrer votre pack d’INS/MV…et faire un partie de Toutourista ou d’Advanced Squad Leader, déguster un gratin de pâtes préparé CROC ou avoir le plaisir (pervers ?) de le voir passer l’aspirateur chez vous déguisé en wookie (oui, vous avez bien lu).

Enfin CROC peut aussi venir chez vous pour vous faire jouer à INS/MV… Mais ça, ça vaut trés cher. La dernière fois qu’il l’a fait dans de circonstances similaires, c’était pour collecter des fonds pour des orphelinats Maliens, lors de l’Asmoday de 2011. Cela vaut le coup de se regrouper !

 

Si c’est pas l’engagement ultime d’un auteur…

En léger différé, notre direct live…

Bon, Croc était en visite chez Philibert, à Strasbourg, il y a peu, pour y présenter le dernier opus des Space Cow-boys : Black Fleet.

Et, ces petits malins de Philibert en ont profité pour lui mettre une caméra et un micro sous le nez. Il n’en fallait pas plus à l’homme pour causer d’INS/MV et de Raise Dead. Il y révèle aussi un scoop : le JdR qui suivra si le projet INS/MV est un succès…

 

le reportage de Philibert c’est ici.

 

… Et si vous avez la flemme de regarder (c’est dommage vous allez louper une explication de Black Fleet et les projets des Space Cow-boys) le jeu suivant (sur lequel nous travaillons déjà) sera : Bitume !

 

Ah ! Une dernière chose ! Cette semaine, c’est la sortie de Furor Sanguinis, la nouvelle extension de Claustrophobia, le dungeon crawling de Croc dans l’univers d’Hell Dorado. En plein Halloween, combattre du démon sous terre, ça ne se refuse pas !

Le logo d’INS/MV

La semaine dernière, nous vous avons présenté Stéphane Gantiez, en charge de la couverture et de la charte graphique. Aujourd’hui, on vous dévoile une (petite) partie de son travail : le logo d’INS/MV pour cette nouvelle édition.  Oui, c’est un peu anecdotique mais c’est un apéritif pour la couverture du livre de règles.